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France: Kärcher en a marre d’être citée par les politiques
AFP 
Valérie Pécresse a repris les propos de Nicolas Sarkozy sur le nettoyage des quartiers chauds. L’entreprise d’appareils à haute pression n’a pas apprécié. En juin 2005, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur et jamais avare de phrases chocs avait déclaré en se rendant à la Courneuve après la mort d’un enfant de 11 ans: «On va nettoyer le quartier au Kärcher», sous-entendu se débarrasser des voyous. Candidate à l’élection présidentielle de 2022 pour Les Républicains, parti de Sarkozy, Valérie Pécresse n’a pas hésité à reprendre l’expression. «Je vais ressortir le Kärcher de la cave. Cela fait dix ans qu’il y est (date de la fin du mandat de Sarkozy, ndlr) et il est temps de l’utiliser. Il s’agit de remettre de l’ordre dans la rue», a-t-elle déclaré dans «La Provence» le 6 janvier. «Cessez tout usage de notre marque!» Une publicité dont se serait visiblement bien passé le groupe de nettoyeurs à haute pression. Dans un communiqué, Kärcher France «demande aux personnalités politiques et aux médias de cesser immédiatement tout usage de sa marque dans la sphère politique, qui porte atteinte à sa marque et aux valeurs de l’entreprise», cite «Paris Match». «Le Groupe Kärcher se bat, depuis des années, pour que sa marque ne soit pas exploitée sur la scène politique française, où elle n’a pas sa place, et s’oppose à ce qu’elle soit associée à tout parti ou courant politique», poursuit l’entreprise. «La marque Kärcher n’est «l’étendard» d’aucun parti politique, mais la propriété exclusive des sociétés Kärcher». Utiliser son nom porte atteinte à son image, dit Kärcher, qui pourrait donc être encline la prochaine fois à agir en justice. D’autres sorties célèbres de Nicolas Sarkozy comme le «Casse-toi pauvre con!» ne sont en revanche pas protégées par des marques, si jamais. |
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