MYRENA, LA PANTHERE REBELLE
par François Zoomévélé
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2/26/2021 8:39:03 AM - Publié par webmaster@ekilafrica.com  


De son vrai nom Myréne VINCENT, elle est artiste musicienne, auteur, compositeur et interprète. Nous l’avons rencontrée.
Pourquoi avez-vous choisi La Panthère rebelle comme nom d’artiste ?

Je suis née au Cameroun, de mère Eton et de père Ewondo. Je suis naturalisée française. Pourquoi Myrèna ? Parce que mon prénom est Myréne, c’est mon père qui me l’a donné. Et ma grand-mère maternelle m’appelait affectueusement Myrèna. J’ai pris ce nom d’artiste, Myrèna,
Quant à La Panthère rebelle, c’est pour affirmer mon caractère fort et les combats que je mène contre les injustices et les inégalités entre les peuples, qui sont le thème des trois chansons de mon single. La panthère représente également un grand symbole dans ma culture Ekang : la force et la protection.

Comment êtes-vous arrivée à la chanson ?

Du côté de mon père, nous descendons d’une famille d’artistes. Pendant mon enfance, j’ai été bercée par le son du tam-tam et le rythme des danses traditionnelles qui m’ont toujours accompagnée. Et c’est tout naturellement que je me suis mise à composer mes propres chansons et mes mélodies. Je les chante en français et dans ma langue maternelle.
A l’école, j’étais également choriste. J’ai été très influencée par les titres de certains chanteurs africains: Manga Lucky dans ses titres « Mama » et « J’ai besoin de toi », Anne-Marie Nzié dans « Liberté », Sally Nyolo dans « Shana » et « Tam-tam »… et « Pata Pata » de Myriam Makéba.

De quoi parlez-vous dans les trois titres de votre single ?

Ma première chanson s’intitule « Lobela », ce qui signifie esclavage. Cette chanson évoque mon propre parcours et celui de mes compatriotes confrontés aux difficultés de l’immigration. Elle évoque également l’espoir et les attentes des familles restées en Afrique.
Ma seconde chanson, qui s’appelle « Confirmation », est une chanson d’amour qui rappelle aux femmes d’aimer leur mari.
Quant à ma troisième chanson, « Enfant d’Afrique », elle es en français. Elle parle de l’éveil des consciences et ne s’adresse pas qu’aux Africains mais à tous les peuples.

Et quand vous ne chantez pas, quels sont vos loisirs ?

Toujours le chant, la danse, mais aussi les lectures et les voyages. Je lis actuellement « Le Jeu de la vie » de Florence Scovel.
J’ai aussi fondé une association « Tam-tam à coeur ouvert », qui a pour but de préserver et de promouvoir les cultures traditionnelles d’ici et d’ailleurs et aussi de venir en aide aux personnes en difficulté.

François Zo’omevele Effa


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