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Covid-19: Didier Raoult ne croit pas à l’arrivée rapide d’un vaccin
AFP 
Attaqué de toutes parts, le chercheur marseillais jette un nouveau pavé dans la mare. Les derniers propos du professeur Didier Raoult risquent de faire couler encore beaucoup d’encre. Après avoir fustigé, mardi, dans une vidéo diffusée sur YouTube, les responsables de la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF) à l’origine de son renvoi devant les instances disciplinaires de l’Ordre des médecins pour manquement au devoir de confraternité et utilisation de traitements non validés et charlatanisme, le chercheur affirme ne pas croire à l’imminence de l’arrivée d’un vaccin sur le marché. «Il n’y a pas de vaccin aujourd’hui, c’est de la science-fiction.» Didier Raoult Alors que deux géants Pfizer-BioNTech et Moderna viennent de révéler être à bout touchant, Didier Raoult soutient plutôt le contraire. «Il n’y a pas de vaccin aujourd’hui, c’est de la science-fiction! J’y croirai quand il existera», a-t-il expliqué dans l’émission «Morandini Live» diffusée ce mercredi sur la chaîne CNews. Pour le médecin marseillais qui a cité en exemple les précédents mouvements en Bourse autour de la commercialisation du Remdesivir, toutes ces annonces attestent d’abord, selon lui, de manœuvres spéculatives dont les marchés financiers seraient les seuls à tirer profit pour l’instant. De plus en plus attaqué pour ses prises de position, Didier Raoult affirme être victime d’un «complot qui vient de très haut, à la fois médical et politique». Le chercheur trouve grotesque qu’on puisse mettre en cause son expertise de scientifique. «Je suis la quintessence de l’universitaire», a-t-il objecté en début de semaine. Ses détracteurs rappellent qu’il avait soutenu avec aplomb qu’il n’y aurait pas de deuxième vague. Dans cette nouvelle interviewe, Didier Raoult, défend de nouveau l’emploi de l’hydroxychloroquine dans le traitement du Covid-19, estimant que la dernière étude publiée par le CHU d’Angers, qui conclut à son inefficacité, avait été tronquée. Le bras de fer entre le célèbre professeur marseillais et ses collègues est loin d’être terminé. |
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