Les ministres arménien et azerbaïdjanais invités à Moscou pour régler le conflit au Haut-Karabakh
AFP
Imprimer
10/9/2020 9:47:39 AM - Publié par webmaster@ekilafrica.com  


Cette invitation, sans réponse pour l'heure, a été lancée afin de mener des consultations sous la médiation de la diplomatie russe. Vladimir Poutine «appelle à l'arrêt des combats en vue d'échanger les corps des morts et les prisonniers».
Le président russe Vladimir Poutine a proposé, jeudi soir, la médiation de la Russie entre l'Arménie et de l'Azerbaïdjan, engagés dans des combats meurtriers pour la région séparatiste du Haut-Karabakh. Il a invité pour des négociations vendredi à Moscou les ministres des affaires étrangères des deux pays.

«Le président de la Russie appelle à l'arrêt des combats dans le Haut-Karabakh pour des raisons humanitaires, en vue d'échanger les corps des morts et les prisonniers», ajoute le Kremlin qui précise que Vladimir Poutine a eu des discussions avec le président azerbaïdjanais Ilham Aliev et le premier ministre arménien, Nikol Pachinian.

Il n'y avait pas de réaction immédiate d'Erevan et de Bakou et il n'était pas clair, si les deux chefs de la diplomatie des deux pays avaient accepté l'invitation de Moscou.

Le ministre des affaires étrangères de l'Azerbaïdjan, Ceyhun Bayramov, était à Genève jeudi pour rencontrer le groupe de Minsk de l'OSCE (Russie, France, Etats-Unis), chargé de la médiation internationale sur ce conflit vieux de plus de 30 ans. Rien n'a filtré de cette rencontre. Le chef de la diplomatie arménienne devait lui être reçu lundi à Moscou par son homologue russe, Sergueï Lavrov.

Des appels à la trêve sans réponse

Depuis le 27 septembre, séparatistes arméniens de la république autoproclamée du Haut-Karabakh et forces azerbaïdjanaises s'affrontent de nouveau dans cette région montagneuse. Le bilan officiel est de 300 à 400 morts, dont une cinquantaine de civils. Il est cependant très partiel et pourrait être bien plus élevé, chaque camp affirmant avoir éliminé des milliers de soldats ennemis.

Les multiples appels à la trêve de la communauté internationale sont jusque-là restés sans réponse.
Imprimer

 


  © Ekilafrica