L’AFRIQUE NOIRE AURAIT-ELLE SURVECU SANS L’ESCLAVAGE ET LA COLONISATION ? (L’exemple de l’ancienne Afrique Equatoriale française).
Par Gilbert Ngijol (Docteur d'Etat)

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Partant du simple principe que rien n’est pour rien, et que parfois certains évènements généralement condamnables au moment où ils se produisent le sont souvent moins avec le temps, lorsqu’ils sont finalement justifiés, reconnus comme accomplissement de la volonté de la force suprême, celle que d’aucuns reconnaissent sous le nom de Dieu, quelle que soit son appellation symbolique.
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Introduction
Partant du simple principe que rien n’est pour rien, et que parfois certains évènements généralement condamnables au moment où ils se produisent le sont souvent moins avec le temps, lorsqu’ils sont finalement justifiés, reconnus comme accomplissement de la volonté de la force suprême, celle que d’aucuns reconnaissent sous le nom de Dieu, quelle que soit son appellation symbolique.

Seul ce Dieu, s’il existe bien évidemment, est capable de prévoir avec exactitude, les conséquences pérennes des actes ou actions des hommes.

C’est dans ce contexte plutôt interrogateur que nous essayons d’analyser aujourd’hui, les conséquences toujours décriées des phénomènes d’esclavage et de colonisation des peuples d’Afrique noire, au regard justement, des grandes mutations socio-économiques, culturelles et politiques du moment.

Si personne n’a objectivement le droit de faire l’apologie ni de l’esclavage, ni de la colonisation en vertu du droit à la liberté universellement reconnu aux humains, nul ne peut par conséquent refuser qu’on s’interroge de nos jours d’une part, sur la genèse et d’autre part, sur les réelles conséquences de l’esclavage et de la colonisation des populations victimes d’Afrique noire.

Ces interrogations s’imposent d’autant plus avec une certaine acuité en ce moment d’autant plus que paradoxalement et curieusement, une Afrique noire enfin libre et indépendante, sombre quotidiennement et quasi irréversiblement dans une misère économique, politique, sociale et culturelle vraisemblablement exterminatrice, sans l’aide et le soutien appuyés des anciennes puissances esclavagistes et colonialistes européennes, entre autres puissances.

Ce triste constat nous conduit malheureusement à nous poser la question fondamentale suivante :

« La liberté et les indépendances tant recherchées en Afrique noire étant devenues synonymes de la misère, des violences, de la cruauté et de la mort, pouvons-nous à partir d’un tel constat, déduire implicitement que l’esclavage et la colonisation furent plutôt des événements porteurs d’un humanisme et d’un certain espoir pour les populations d’Afrique noire ? »

La réponse à cette question tant occultée par les uns et les autres, énigmatique à première vue, demeure cependant un préalable pour mieux appréhender au moins en partie, l’incidence véritable de l’esclavage et de la colonisation des peuples d’Afrique noire. Ces deux événements qu’on croyait uniquement oppressifs et inhumains, pourraient-ils curieusement aujourd’hui, présenter un autre visage et devenir ainsi paradoxalement, des phénomènes plutôt salvateurs pour la survie des populations d’Afrique noire qui, probablement, auraient pu disparaître de notre planète depuis longtemps ?

La lecture attentive de ce petit ouvrage permettra à tout un chacun, de se faire son idée sur le problème, et d’adopter son point de vue en méditant très librement en son âme et conscience, par rapport aux réalités économiques, politiques et sociales actuelles de l’Afrique noire.

Il est fondamental de rappeler sur ce point que bien avant l’Afrique noire, d’autres pays européens furent victimes de l’esclavage et de la colonisation et s’en sortirent cependant en dépit de tout. C’est justement le cas pour l’Angleterre qui en 52 avant Jésus Christ, fut envahie et colonisée par l’empereur romain Jules César. Ce dernier fit des indigènes anglais, des esclaves qu’il mit en vente.

L’histoire nous dit qu’Atticus qui voulait acheter quelques esclaves anglais à l’époque, reçut une lettre de son ami Cicéron lui déconseillant de se procurer de ces esclaves, tant ces hommes étaient stupides. Aujourd’hui, tout le monde sait ce que valent les Anglais et l’Angleterre par rapport aux Italiens et à l’Italie, notamment en matière de développement économique, politique et social.

Quant à la colonisation, elle a toujours été la conséquence évidente de la dépendance économique, faute de la maîtrise scientifique et de ses applications technologiques par les populations victimes. Et c’est justement le cas pour les populations d’Afrique noire qui de tous les temps, ont toujours pensé que le développement économique de leurs pays pouvait relever de la philanthropie, en dépit d’incessantes réticences des décideurs de certaines grandes puissances .

A partir de l’unique exemple de la Grande Bretagne, les seuls phénomènes historiques de l’esclavage et de la colonisation, ne suffisent plus de nos jours pour expliquer ou pour justifier les multiples maux qui accablent en permanence les peuples d’Afrique noire, et l’absence du développement économique en particulier.

Pourtant, avant le XVe siècle au moment où les premiers Européens commençaient à mouiller les côtes atlantiques africaines, certains pays africains avaient déjà de brillantes cultures, c’est notamment le cas pour :

- L’Egypte antique ;
- L’Ethiopie du début de l’ère chrétienne ;
- Le Mali sous le grand empire Songhaï du XIIe siècle, avec la florissante université de Tombouctou, une institution à l’époque, analogue aux universités médiévales d’Europe ;
- La Haute Volta (actuel Bénin) du XVe siècle.

Toutes ces cultures s’effondrèrent malheureusement, victimes d’événements historiques tant internes qu’externes, que ces différents pays ne purent ou ne surent surmonter, et qui finalement, plombèrent dirait-on à jamais, leur évolution ultérieure.

Mais même cet effondrement de ces anciennes cultures africaines, ne suffit plus aujourd’hui à lui seul, pour tenter de justifier la fulgurante régression scientifique et partant économique, des peuples d’Afrique noire en perpétuelle agonie.

Rappelons à cet effet et en guise d’édification, que la Grèce et la Rome antiques qui dominèrent pendant longtemps plusieurs pays européens et même africains de la côte

méditerranéenne, furent finalement à leur tour battues par ces mêmes pays auparavant colonisés et subjugués, qui finirent par retourner leur asservissement et leur colonisation sur les anciens colonisateurs. Aujourd’hui, les anciens pays colonisés d’Europe ne se soucient plus ni de l’Italie, ni de la Grèce, toutes deux devenues les « petits frères » de l’Union Européenne.

Le désastre économique, politique, social et culturel africain semble historique. Il perdure pourtant et ce, en dépit d’innombrables aides et l’assistance permanente des pays industrialisés et paradoxalement en première ligne, les anciens pays esclavagistes et colonialistes européens d’hier.

Nous sommes aujourd’hui face à un drame collectif, lequel oblige à s’interroger sur d’une part, les réelles possibilités des populations d’Afrique noire par rapport au développement économique endogène de leurs pays respectifs, et d’autre part, la simple survie de ces mêmes populations, en l’absence des phénomènes tant décriés d’esclavage et de la colonisation.

Répondre à ces deux questions fatidiques, demeure l’objectif assigné à cet ouvrage. Cependant, les réponses à ces délicates questions impliquent outre la connaissance des structures sociales des peuples d’Afrique noire avant, pendant et après les phénomènes d’esclavage et de la colonisation, mais aussi, une bonne analyse comparative dynamique, de l’évolution économique, politique, sociale et culturelle des peuples concernés.

Pour tenter d’interpeller certains dirigeants un peu trop corrompus des pays en développement, l’ancien Secrétaire d’Etat des Etats-Unis d’Amérique John Foster Dulles rappelait en son temps à tous ceux qui voulaient bien l’écouter les propos suivants :

« C’est pure naïveté qu’un Etat souverain puisse attendre son développement d’un autre Etat. Il n’ y a pas de philanthropie dans le domaine du développement économique. L’Amérique a des partenaires, l’Amérique n’a pas d’amis. Les affaires sont les affaires…etc… ».



Site Internet de Gilbert Ngijol pour l'achat de l'ouvrage

www.african-ancestries.com












jeudi 24 octobre 2013

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