Le climat social et politique au Cameroun n’a pas fini de nous surprendre. Nous vivons sous une ambiance délétère. Un déballage médiatique met en lumière des actes délictueux dont les auteurs ne sont autres que les Agents de l’État. Face à tous ces scandales, la réponse du chef de l’État est un silence glacial qui conforte les auteurs des délits.
Le Cameroun, pays de nos ancêtres, est devenu un bateau qui offre aux plus forts tous les droits. Nous assistons, depuis quelques années, à des actes de barbarie d’une extrême violence. Les autorités restent indifférentes face à des individus qui peuvent tout se permettre. Nous entrons consciemment dans un cycle de désordre autorisé et entretenu qui piétine impunément les droits les plus élémentaires du citoyen.
Au cours d’une visite à Dakar, au Sénégal, le week-end dernier, le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres a demandé aux juntes militaires (Burkina, Guinée, Mali) de « s’en aller le plus rapidement possible ». Cette injonction serait bien venue si cet organisme clanique prenait régulièrement une position lors des coups d’Etat militaires, constitutionnels et les successions monarchiques en Afrique.
Alors que la guerre fait rage en Ukraine, les habitants de ce pays ont délibérément choisi de se réfugier en Europe et aux Etats-Unis en attendant des jours meilleurs. Tous les pays frontaliers de l’Ukraine ont ouvert leurs frontières pour accueillir les sinistrés. Ce geste de solidarité est noble et mérite d’être cité. Mais dans ce contingent de réfugiés, les étudiants africains ont tous été déclarés persona non grata dans tous ces pays de transit.
Le terrorisme qui sévit actuellement dans plusieurs États de l’Afrique francophone remet en cause la coopération militaire avec la France. Ces États sont confrontés à des milices djihadistes qui volent de victoire en victoire. L’insécurité s’installe et les populations sont désemparées. Cette violence insupportable s’ajoute à l’insécurité urbaine provoquée par la pauvreté. Face à cette vague de violence qui secoue les jeunes États, d’autres voies sont-elles possibles pour assurer la sécurité et la paix ?
La relation entre la France et ses anciennes colonies n’a pas eu de place au cours du duel télévisé qui a opposé Emmanuel Macron à Marine Le Pen. Et pour cause ? C’est un non sujet qui n’intéresse pas les français. Ce consensus est largement partagé par toute la classe politique en France.
La guerre en Ukraine révèle, une fois de plus, la dépendance de l’Afrique des céréales européennes. Cette dépendance criarde n’a jamais réveillé les dirigeants africains qui continuent à privilégier les cultures d’exportation au détriment des cultures locales qui garantissent l’autosuffisance alimentaire.
Au matin de son indépendance, le Cameroun affichait un taux de croissance à faire pâlir le continent africain et les pays du Sud. Il était cité en exemple. Cette croissance s’est poursuivie malgré le premier choc pétrolier de 1973 qui a vu de nombreux pays africains solliciter l’aide de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International.
Nous vivons dans un monde dans lequel les puissants montent les uns contre les autres. La guerre en Ukraine en est la parfaite illustration. Nos puissants amis nous demandent de choisir un camp. Evidemment, en mots feutrés, ils nous demandent, pays pauvres, de nous ranger derrière l’Occident qui a toujours œuvré pour la paix, le développement, la démocratie, l’égalité des races, la justice sociale et un Dieu commun. Bref, ils veulent uniformiser le monde.
La bipolarisation du monde est un choix calculé et systémique. Elle a été mise en place par les démocraties dites participatives pour isoler le bloc communiste et pour mieux contrôler le monde. La chute de l’URSS n’a fait qu’amplifier ce projet du monde des puissants que nous appelons aujourd’hui l’Occident. En vérité, les anglo-saxons, bien au-delà de leurs frontières originelles, veulent un monde uniforme libéral, à leur image et qui les rassemble.
Dans un contexte géopolitique très tendu, l’insécurité et la lutte contre le terrorisme sont devenus le souci majeur des pouvoirs autocratiques en Afrique subsaharienne. Les coups d’Etats en cours et à venir témoignent de la fragilité et de la dépendance de ces pouvoirs. Que faut-il faire pour mettre fin à ces coups d’état et aux actes barbares et sauvages des djihadistes qui s’ajoutent à la pauvreté responsable de l’insécurité galopante dans les villes ?
La Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a pris de lourdes sanctions contre les auteurs du coup d’État au Mali. Dans une démocratie, ces sanctions sont légitimes car un coup d’État est toujours anticonstitutionnel au regard du droit et de la morale. Un président démocratiquement élu doit aller au bout de son mandat et le peuple a la capacité de s’en débarrasser aux prochaines échéances électorales.
Les évènements en cours marquent un tournant politique en Afrique. Ils démontrent un échec flagrant de la démocratie. Les coups d’État successifs en Guinée, au Mali et au Burkina Faso ont été accueilli par une liesse populaire. Car l’Afrique est malade depuis ses indépendances étriquées et les maux qui la minent sont les mêmes : La mal gouvernance, la corruption endémique, le non-respect des constitutions, des élections illégitimes et des processus électoraux non transparents.
Le football est un sport populaire pratiqué dans tous les pays en période de paix ou de trouble. C’est un moment joie, de bonheur partagé, d’unité et de communion. La Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qui se déroule au Cameroun en est la parfaite illustration. Cependant, d’autres centres d’intérêts cristallisent l’attention en cette période festive : Les « ambianceuses du sexe » et les vidéos de « sexe tape ». Ridicule, me direz-vous ! Car en dehors des stades, de nombreuses questions nous interrogent sur notre moralité collective : peut-on rire de tout et avec tout le monde ?
L’Afrique est la chasse gardée de l’Occident. Ce tabou avéré et jalousement entretenu a traversé les siècles, de « l’esclavage justifiée » à la « colonisation bienfaitrice » et personne ne s’en émeut. Aujourd’hui, après les indépendances étriquées, l’Afrique, cette mamelle nourricière, est soumise à l’appétit toujours plus vorace du monde dit « libre ». Cette relation « normale » est immuable et devrait survivre aux assauts des appétits des nouveaux conquistadors qui caressent l’Afrique dans le sens du poil.
Les régimes politiques en Afrique noire traversent une zone de turbulence dont les issues sont incertaines car le poids de la néocolonisation est de plus en plus mal perçu par une jeunesse qui ronge ses freins. La question de la légitimité de ces régimes se pose. Est-ce le choix du peuple ou celui des forces exogènes ?
La CAN va débuter le 9 janvier 2022 et prendra fin le 6 février. Un mois qui va mobiliser tout un continent à la recherche de son identité. Beaucoup s’interroge sur cette grande messe sportive qui va se dérouler au Cameroun où elle a déjà été reportée.
Chères amies, chers amis,
Et si nous devions nous définir, dans cette jungle où la pandémie réduit chaque jour nos libertés ? Nous pensions à la journée, à la semaine, au mois, à l’année. Les projets pullulaient. Le monde s’ouvrait vers des régions inconnues et riches de ses fantasmes.
Les discours de fin d’année des chefs d’Etats et des rois sont devenus un exercice ennuyeux car notre monde croule, en temps réel, sur un lot d’informations contradictoires et mensongères. Toujours la même rengaine : la paix dans le monde, la lutte contre la pauvreté, la démocratie, l’égalité des sexes et des humains, etc. Un nouvel invité est venu s’ajouter à ce menu classique : le Covid-19.
Les guerres programmées dans les pays pauvres sont insoutenables. Elles ne se justifient pas. Elles marquent, une fois de plus, les appétits dévorants des grandes puissances pour imposer des régimes corrompus sous des soi-disant démocraties.
Il y a des mots qui sifflent à nos oreilles. Ils deviennent si familiers que nous finissons par leur accorder très peu de crédit. L’impunité en est un parfait exemple. En Afrique francophone, les systèmes politiques devraient combattre sans ménagement des comportements qui transgressent les droits élémentaires du citoyen. Quand ce n’est pas le cas, nous vivons dans un système où le « deux poids, deux mesures » s’érige en règle absolue.
Nous sommes tous égaux face à la nature. Nous naissons, nous vivons avec des fortunes différentes. Et nous mourrons. Rien ne saurait alterner cette loi naturelle. Notre passage sur terre nous oblige cependant à des devoirs. Nous sommes tous les enfants d’un pays et citoyens du monde. Cette appartenance non choisie est l’occasion pour l’être humain de réaliser ses rêves. Et c’est à ce niveau que les différences s’observent.
Les organisations mondiales reconnues par tous les états membres de l’ONU ont pris pour habitude de présenter un bilan annuel de leurs activités. C’est le cas de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) dont les conclusions sont sans équivoque en cette fin d’année : La pandémie a révélé un monde « inégal, divisé et irresponsable ».
La mondialisation a été imposée au reste du monde par les multinationales toujours à la recherche de profits mirobolants. Mais la Covid-19 a remis en cause cet équilibre précaire. Le monde des affaires est soumis à des pénuries qui ont des conséquences lourdes. Les usines situées en Asie voient leurs productions chuter. La faute revient aux circuits intégrés qui ne peuvent satisfaire la demande mondiale.
Le sommet France-Afrique de Montpellier a été accueilli en Afrique et par la diaspora comme un exutoire qui permettrait enfin un dialogue franc dans la relation ambiguë entre la France et ses anciennes colonies. Pour la première fois, l’assistance était différente. Elle réunissait les membres de la diaspora, les intellectuels et la société civile africaine. Un véritable show hollywoodien où les acteurs triés s’exprimaient sans filtre.
Le monde assiste, depuis plus de quatre années, à une guerre qui divise le Cameroun. Elle oppose le pouvoir légitime à des sécessionnistes qui ont choisi la voie de la violence pour créer un nouvel état dénommé Ambazonie. Cette guerre fratricide oppose deux clans qui ont une vision très opposée des aspirations légitime d’un peuple.
Quand on parle de l’Afrique en Occident en ce début du vingt et unième siècle, des images familières du siècle dernier jaillissent sur les écrans de télévision. On y voit des meutes de lions dont la survie est menacée, des rhinocéros écornés, des éléphants égarés qui sèment la panique dans les enclos des villageois. Tous ces clichés attisent la curiosité du pauvre contribuable occidental. Et l’Afrique dans tout cela ? Elle n’existe qu’à travers un tourisme qui la maintiendrait à l’état sauvage pour le bon plaisir des riches à la recherche de safaris et de sensations fortes.
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