LES AVENTURES DE FAKA BILUMBA
par François Zoomevele Effa

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Me revoilà, chers amis. Bonne et heureuse année à vous tous, oui, vous tous, même à vous qui ne m'aimez pas. Vous allez me faire quoi? Vous ne pouvez m'atteindre du haut de mon intelligibilité, de mon invisibilité et de toutes ce qui fait de moi cet être insaisissable. Comme d'habitude, je m'en vais vous révéler ces choses cachées et secrètes, comme, en ce moment, vous rendre compte des choses qui ne se sont pas encore passées.

Le futur, le prochain président de la France, dont je tais le nom, va, au mois de juin prochain, avoir de gros problèmes avec les jeunes chefs d'état d'Afrique noire. Vous avez évidemment compris qu'il y aura eu d'ici-là, pas un printemps africain, mais une saison sèche, et très très sèche pour nos vieux et jeunes dictateurs. Ne pouvant plus trouver refuge dans le continent, ils sont en fuite par les forêts, les savanes et les déserts, cherchant à traverser cette Méditerranée qui les conduira en Europe, cette Méditerranée qui est la tombe de dizaines de milliers de leurs enfants qu'ils ont contraints à l'exil politique et économique.

Il se prépare une terrible crise économique et monétaire. Le miracle que certains ne souhaitaient pas s'est produit. Les Africains ont vomi le franc C.F.A., et la France est aux abois. Les jeunes chefs d'états africains ont non seulement dénoncé tous les accords à la noix coloniaux, néo-coloniaux, françafricains et autres, mais ils ont aussi évalué le prix des vols, des viols, et des exactions des prédateurs occidentaux, et de leurs complices. Des milliards de dollars. Les Bollorés, les B.H.L., les Pasquas et tous les autres vautours sont complètement désespérés et ruinés. C'est dans le couloir de la C.P.I. (la Cour pénale internationale) qu'ils sont assis, attendant leur passage, car ils doivent rendre compte.

« Dire que moi, Trump, président de la plus grande nation du monde, je me retrouve ici en votre compagnie, vous les larbins, anciens dictateurs africains qui nous avez plongés dans cette situation. Je n'ai pas à être ici puisque mon pays n'a jamais signé d'accord avec la C.P.I. Mais vos jeunes loups de présidents africains, qui ont établi au niveau de l'O.N.U. la démocratie à l'occidentale, ont obtenu des places au Conseil de Sécurité. Et me voilà démis, expulsé, emprisonné et bientôt jugé. Certains pensent même à me faire interner à Guantanamo. »

« Arrête de pleurer et de pleurnicher ! Tu avais l'intention de nous faire sauter par la bombe atomique. Heureusement, les complices d'Obama ne t'avaient pas donné la vraie combinaison qui déclenche cette bombe atomique. Quand on pense que tu voulais détruire le Mexique parce qu'il ne voulait pas financer ton mur idiot de séparation ! Comment n'as-tu pas pensé un seul instant que le Mexique est frontalier aux Etats-Unis et que le bombarder atomiquement aurait eu des conséquences sur ton propre pays ? J'ai vraiment peur que ceux qui comparent ton cerveau à celui d'un moineau aient un peu raison. Moi, Ali Bongo, qui te parle, je ne suis pas mieux loti. Les miens m'ont foutu dehors, pas à cause de la politique ni de mon statut de président de père en fils comme mes autres collègues que voilà, mais parce que notre équipe de football a été éliminée de la C.A.N. (coupe d'Afrique des nations) au premier tour alors que nous en étions les organisateurs. J'avais pourtant donné des millions en sous-main pour que nous soyons dans une poule facile. J'oubliais que les Lions, même jeunes et inexpérimentés, restaient toujours indomptables. »

« Je suis passé du statut de prisonnier de la C.P.I. à celui de juge, moi, Laurent Gbagbo.

C'était vraiment indispensable. C'est pourquoi j'ai aussi fait arrêter Sarkozy, l'assassin de Khadafi, Michèle Alliot-Marie, l'instigatrice des bombardements d'Abidjan. J'ai demandé qu'on ne leur mette pas les menottes et qu'on ne les fouette pas comme ils ont demandé qu'on me traite lors de mon arrestation. Le plus innovant est que nous avons transféré cette cour pénale internationale ici à Dakar, à Gorée, lieu très symbolique car il faut juger les esclavagistes à l'endroit où ils pratiquaient leur innommable trafic. Eh ! Anciens collègues !

Barthélémy, Sassou Nguesso, Obian Nguéma, Mugabé, vous faites quoi là ? Vous voyez, la roue tourne ! »

Je n'ai pas besoin de vous dire que tous les sacs remplis de milliards de francs C.F.A. que les complices de ces dictateurs ont emmenés en Occident pour leur exil n'ont plus de valeur du tout. Lampedusa n'est plus une horreur. On y trouve des centaines de vrais bateaux, de vrais navires, remplis d'Africains qui sont contents de rentrer chez eux...

François Zo'omevele Effa

vendredi 27 janvier 2017

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