Covid : situation en France et dans le monde
AFP

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Le général Dominique Delawarde, ancien officier de renseignement spécialiste des questions internationales et notamment des États-Unis, livre tous les quinze jours une analyse précise de l’évolution de l’épidémie de Covid-19 au niveau national et international.

Au niveau planétaire, la contamination poursuit sa progression principalement en Europe et en Amérique du Nord. Elle semble toutefois plafonner. Cette contamination étendue n’est pas qu’une mauvaise nouvelle puisqu’elle favorise la montée en puissance rapide d’une immunité de groupe.

La courbe générale des décès a légèrement dépassé celle du premier pic épidémique au niveau mondial parce que, Asie de l’Est exceptée, tous les pays de l’hémisphère nord sont simultanément affectés, à divers degré bien sûr. Par ailleurs, la situation se stabilise, voire s’améliore dans l’hémisphère sud. Un facteur saisonnier semble donc se confirmer dans l’évolution de cette épidémie avec laquelle nous allons devoir vivre encore de longs mois, voire plusieurs années. Les nouveaux épicentres de l’épidémie sont désormais clairement européen et US, l’UE de l’ouest étant, de très loin, la plus affectée en ce mois de novembre 2020.
Mortalité plus élevée

Comme pour l’épisode de mars-avril, lorsqu’une bonne organisation du pays et les moyens hospitaliers sont là, lorsqu’une gouvernance clairvoyante dirige dans la sérénité et sait mériter la confiance et l’adhésion de sa population, en décentralisant l’action, en déléguant et en communiquant dans la franchise sans chercher à instiller la peur, lorsque les médias n’en rajoutent pas «une louche» pour hystériser les politiques et le petit peuple, la gestion de l’épidémie se passe bien et les pertes sont limitées, voire très limitée (Pays nordiques, Allemagne, Grèce…). Les choses se passent moins bien lorsque l’un ou plusieurs de ces facteurs ne sont pas au rendez-vous. C’est particulièrement le cas en UE de l’Ouest, et surtout en France, où les taux de mortalité sont désormais beaucoup plus élevés qu’ailleurs.

A ce stade de l’épidémie, il convient de rappeler quelques données importantes:

1 – Si la pandémie est planétaire par définition, 93% des décès se concentrent sur 34 pays ou territoires ce qui veut dire que les 183 autres pays ou territoires affectés par l’épidémie ont des pertes humaines extrêmement limitées au point qu’elles passeront quasiment inaperçues dans leur bilan annuel. Notons que la Chine ne fait plus partie du cercle de ces 34 pays comptant le plus de décès et que la Suède devrait en sortir dans une quinzaine de jours …..

2 – A 5 semaines de la fin de l’année 2020, au rythme actuel de l’évolution de l’épidémie, on peut déjà confirmer la prédiction, sans risque de se tromper, que le nombre de décès se situera entre 1,6 et 1,7 million au 31 décembre, soit 2,7% du nombre des décès d’une année normale sur la planète. Ce nombre ne s’ajoutera pas à celui des décès habituels car une part importante de ces décès étiquetés Covid (de l’ordre de 75%) sont des décès qui seraient survenus, peu de mois plus tard, du fait d’un autre facteur de comorbidité. Ces décès classés «Covid» viendront donc souvent se «substituer» aux décès attribués à d’autres pathologies.

Peu meurtrière

Exemple? une personne très âgée, atteinte d’un cancer et décédée «avec» le Covid, ne décèdera pas trois fois. Si elle est étiquetée «Covid», son décès viendra en déduction des décès habituels liés au cancer ou à la vieillesse. On notera avec intérêt que les 3 700 décès pour l’année 2020 attribués aujourd’hui à la grippe saisonnière, en France, auront été en très forte réduction par rapport à la moyenne des dix années précédentes (9 000) ou par rapport au lourd bilan de l’année 2017.

Il faudra beaucoup de temps à l’INSEE en début d’année 2021 pour remettre de l’ordre dans l’étude sur la surmortalité 2020 par cause. Il lui faudra distinguer la part qui revient directement à la Covid et celle qui revient aux effets collatéraux du confinement (augmentation des suicides liés aux faillites d’entreprises ou au stress par exemple, violences conjugales… En clair, et quoiqu’en disent nos médias mainstream et les membres de l’exécutif dans leur manière biaisée de présenter les choses, cette épidémie aura été peu meurtrière sur la planète en 2020.

L’espèce humaine ne risque pas encore l’extinction puisque le nombre d’habitants aura encore augmenté sur notre Terre, en 2020, de plus de 80 millions malgré l’épidémie: Pas de quoi jouer les autruches et se cacher la tête dans le sable (confinement du pays et destruction de son économie) à chaque épisode épidémique. Ces épisodes risquent, en effet, de se reproduire dans les années à venir, avec des virus mutants, difficiles à combattre et aucun pays ne peut s’offrir le luxe de confinements à répétition.

samedi 28 novembre 2020

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