Son premier titre « I SIKI FIANGA » connaît un certain succès, un succès certain.

Elle est camerounaise et se définit comme très sensible à la musique dans sa globalité.
C’est en 2017, après avoir quitté les siens pour l’Europe, qu’elle a commencé à sentir l’inspiration monter en elle. Loin de son pays natal, c’était la nostalgie sans doute. Ainsi, commencèrent ses premiers pas dans l’écriture des textes, et c’est là qu’elle a vraiment commencé à chanter. Nous l’avons rencontrée.

C’est là que ça « vraiment commencé » ?

Oui, au courant de cette même année, grâce à un ami français, Benjamin Benoît, auteur-compositeur-arrangeur, ingénieur du son et coach vocal, j’ai été initiée à l’art de la composition et du chant. Notre collaboration se poursuit encore.

En 2018, j’ai rencontré un compatriote, Tina Assang Emmanuel, déjà bien implanté et connu en France pour son art dans les contes, sa maîtrise de la réalisation artistique et sa facilité à écrire et à arranger la musique dans un registre bien différent, surtout aux couleurs africaines et traditionnelles. J’ai ainsi fait un retour à mes sources, me permettant de m’exprimer pleinement avec mon cœur africain. Ayant ainsi appris une autre manière de chanter, il a décidé de me produire à travers sa société Multi Médias Sanaga.

En 2019, je me suis produite sur différentes scènes luxembourgeoises, françaises et suisses. Puis, le 24 octobre 2020, est sorti mon tout premier single, « I Siki Fianga ». Il ravit la communauté européenne et africaine, et de nombreuses radios le diffusent en ce moment. Je continue de travailler avec Benjamin Benoît et Tina Assang sur mon tout premier album, qui verra le jour en 2021 et qui vous proposera un voyage au cœur de l’Afrique contemporaine.

Je dois dire que je suis vraiment heureuse de pouvoir faire partager mes émotions, mon vécu, à tous, à travers ma musique, mes textes engagés, aux thèmes liés à l’amour, la passion, la souffrance, l’éloignement, bref, le bien et le mal qui font partie de nos vies.

(On peut le retrouver sur Youtube.)

Propos recueillis par François Zo’omevele Effa.

vendredi 6 novembre 2020